L’arrivée d’un touriste
étranger dans la ville de Florence vient souvent précédée par des heures
d’isolement dans un avion pour économiser le temps des vacances. Par contre, on
n’était pas de vulgaires touristes, on était voyageurs, explorateurs. On avait
choisi la route plus longue, ainsi que la plus difficile afin de connaître la
culture du centre de l’Italie, c’est à dire, la Laccio, l’Umbria et enfin la
Toscana. On avait choisi une manière de parcourir ses collines et ses villages
qui est reconnue pour l’effort qu’elle demande en Espagne, en France et en
Italie. En d’autres mots on a parcouru ses routes à vélo.
Comme je l’ai dit
on était explorateurs, on était de silencieux voleurs de l’essence italienne,
de la chaleur des gens là-bas. En mangeant la nourriture qu’ils nous offraient,
nous avons découvert des choses magnifiques et simples comme « il panne
con pomodoro ed olio » et d’autres comme « tagliatelle ai funghi e
tartufo » si délicieux et tellement pleins de couleurs que nos yeux et nos
gouts devenaient fous.
En prenant la
route qui vient d’Arezzo, Florence se révèle comme une ville fils du fleuve
Arno. La ville, née au bord de l’eau, a des quais qui permettent des promenades
au dessous d’un rideau d’arbres qui nous défendaient du soleil implacable de l’été.
En suivant le sens
de l’eau, notre balade sur le quai droit, elle nous a amené au « Ponte
Vechio », connu dans le monde entier pour avoir des magasins qui vendent
des bijoux en or.
Près du Ponte
Vechio la coupole rouge de la cathédrale construite par Bruneleschi s’érige au
centre d’une grande place pleine de touristes qui marchent de la cathédrale à
la « Piazza de la Signoria » où on a pu trouver le David de
Michelangel. Il faut dire que la mairie de la ville, il y a longtemps, a
déplacé la vraie sculpture du David de Michelangelo afin qu’elle ne soit pas détériorée
par les intempéries. Elle se trouve aujourd’hui au musée.
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